Chapitre 4

Ils volèrent pendant quelques heures et arrivèrent au pied d’une montagne, de la chaîne des montagnes brumeuses. Eyaël commença l’ascension le long du flanc de la montagne. Arrivé à mi-chemin, ils se heurtèrent à des nuages. Il essaya de les traverser, mais au bout d’un court instant il ne voyait pas à un mètre devant lui et n’arrivait plus à voler.
Il trouva un petit rebord où il put se poser et se reposer. Le brouillard était épais et gris. Il commençait à faire froid. Elanor descendit du dos d’Eyaël et se dégourdit les jambes. La nuit s’avançait déjà et on voyait de moins en moins. Ils prirent la décision d’y rester pour la nuit, même s’il n’y avait pas beaucoup de place. Ils mangèrent un peu et essuyèrent de dormir. Eyaël s’était installé au bord de la corniche et Elanor s’était mis entre le dragon et le flanc de la montagne. Ils avaient dormi quelques heures, quand Elanor se réveilla en sursaut. Il y avait un grondement sourd qu’il ne reconnu pas tout de suite. Après un instant de réflexion il reconnu le bruit. Un éboulement leur arrivait dessus. Il se leva d’un bond et réveilla Eyaël qui dormait paisiblement. Quand il comprit ce qu’il se passait, il se leva à moitié, s’approcha du flanc et cacha Elanor sous le devant de sa poitrine.
L’éboulement arriva quelques secondes après. Au début il y avait que des petites pierres qui rebondissaient le long de la pente. Ils étaient suivis de pierres de plus en plus grosses, qui commençaient à empiéter sur la corniche. Eyaël du courber le dos pour se protéger et attendit la fin. Tout à coup, une pierre de taille moyenne, arriva, mais à une vitesse considérable. Elle frappa Eyaël de plein fouet sur l’épaule à l’endroit où commençait ses belles ailes. Il poussa un cri perçant, si fort qu’Elanor du se tenir les oreilles. Au bout de quelques minutes l’éboulement finit. Eyaël se dégagea pour laisser sortir Elanor et du se recoucher. Son épaule le faisait souffrir. Elanor regard son épaule et s’aperçut qu’il avait une plaie ouverte. Son aile était légèrement déchirée, mais c’était moins grave que l’épaule. Elanor avait prit un minimum de potions pour guérir et fouilla dans sa sacoche pour trouver la bonne. Il trouva enfin la bonne. Il prit u bout de tissu et commença à le soigner. Il versa un peu de potion sur le bout de tissu et épongea la plaie. Eyaël fit un sursaut au premier contacte. La plaie brûlait et faisait horriblement mal. Elanor désinfecta le tout et pensa les plaies. Ne pouvant rien faire de plus pour le moment, ils essayèrent de dormir encore quelques heures.
Eyaël avait passer une nuit horrible, il n’avait presque pas dormi, tellement ça lui faisait mal. La potion les avait un peu endormi, mais la douleur persistait. Elanor, avait dormi un peu, mais il s’était fait tellement de soucis pour son ami qu’il avait dormi que d’un oeil.
Le matin Elanor nettoya une seconde fois la plaie, qui n’était pas belle à voir. Malgré les écailles solides du dragon la pierre avait atteint la peau. Quelques-unes unes des écailles s’étaient fait arracher et c’est ce qui avait du faire le plus mal. L’aile n’était pas en trop mauvais état, mais il y avait une déchirure de la taille d’un bras qui flottait dans le vent. Elanor repris de la potion, en remit sur toutes les plaies et les pensa à nouveau.
En discutant, ils s’étaient mis d’accord de rester une journée sur la corniche, car Eyaël était encore incapable de voler. Ils passèrent la journée à discuter et Elanor raconta quelques-unes de ses aventures. Le soir arriva lentement, et le soleil s’approchait de l’horizon. Tout brouillard s’était dispersé pendant la journée grâce au soleil. Mais la nuit venue une nouvelle nuée arriva et le temps se rafraîchit à nouveau. Ils parlèrent encore un peu et décidèrent de dormir. Ils passèrent une nuit un peu plus agréable que la dernière, mais Elanor veillait toujours.
Le lendemain Eyaël avait déjà moins mal. Ils parlèrent un peu et se dirent qu’ils allaient essayer de descendre de nouveau de la montagne pour trouver un chemin plus favorable pour passer. Elanor posa tant bien que mal le paquetage sur le dos d’Eyaël sans lui faire mal, l’enfourcha et donna le signal de départ. Eyaël déplia lentement les ailes mais son épaule gauche lui faisait toujours mal. Il prit son envol avec peine et se laissa planer lentement. Son aile déchirée lui donnait du fil à retordre, car le vent passait par la déchirure et le faisait virer à tout moment. Arriver au sol il se posa délicatement et Elanor descendit. Ils se mirent à marcher le long des montagnes brumeuses pendant quelques heures. Vers midi, ils mangèrent et pour cela Eyaël dut se transformer. Entant qu’humain son épaule était en bien pire était qu’en drgon. Au bout d’une heure ils se remirent à la recherche d’un passage plus simple. Au bout d’un long moment ils arrivèrent à une rivière qui descendait des montagnes.
Elle doit bien débuter quelque part cette rivière, dit tout a coup Elanor
Oui tu as raison, nous allons la suivre et voir ou elle nous mène.
Ils suivirent alors la rivière à contre sens et commencèrent à monter le long des montagnes. Après avoir encore marcher quelques heures ils prirent la décision de s’arrêter pour la nuit. Après avoir manger un petit peu, ils s’endormirent calment sur une petite colline qui surplombait la rivière.
En suivant la rivière Elanor et Eyaël n’avaient pas remarquer qu’ils étaient observés par de nombreux petits yeux curieux. C’était les fées bleu de la rivière, gardiennes de ces réions. Toute la journée nos deux amis avaient suivi la rivière des fées sans savoir vraiment où ils étaient. Le matin en se réveillant Eyaël remarqua qu’on l’avait soigner pendant la nuit. Ses pansements étaient frais et neufs fait de petites feuilles et d’algues de la rivière. Il réveilla Elanor à coup de museau. Ils se réveilla avec peine et s’étonna pourquoi Eyaël le poussait.
- Tu n’aurais pas du me penser pendant la nuit, tu aurais pu attendre le matin. Dit alors Eyaël quand Elanor fut enfin réveiller.
- Mais je n’ai rien fait cette nuit. J’ai dormi comme une pierre et je me suis pas réveillé, lui expliqua aussitôt Elanor tout étonné.
- Mais qui m’a soigner alors ? se demanda Eyaël de haute voix
- C’est nous, lui répondirent alors de toutes petites voix venant des brins d’herbes environnants.
- Mais qui êtes-vous leur demandèrent simultanément les deux amis de plus en plus confus.
C’est alors qu’apparurent de tout petits êtres de derrière des cailloux et des brins d’herbes. C’était de tout petits humains de cheveux de couleur verts et bleu, munis de petites ailes brillantes de milles feux au soleil du matin. Ils portaient de petites robes de couleur verte, bleu, rose pâle, brun et quelques-uns même un rouge pâle ‘autres portaient des pantalons de couleur semblables. Tout les habits étaient fait a base de brins d’herbe, de pétales de fleures et d’autres matières que l’on pouvait trouver dans les environs.
- Nous sommes les fées bleu de la rivière, lui répondit une des fées qui arriva en volant.
Elle n’était pas comme les autres. Elle avait de longs cheveux dorés qui lui arrivaient au niveau des genoux, elle avait les yeux d’un bleu intense, captivant et elle portait une robe d’un blanc pure qui illuminait tout cet être avec les reflets du soleil.
- Je m’appelle Nymphosia, se présenta-t-elle. Je suis la gardienne et reine du peuple des fées. Je vous souhaite la bienvenue dans ces régions.
- Merci beaucoup, lui répondit poliment Eyaël en s’inclinant comme il pouvait pur arrivé avec la tête à la hauteur de l’herbe.
Nymphosia qui volait toujours se posa sur le bout du museau d’Eyaël, qui dut loucher pour la voir. Tout à coup il fut pris d’une envie d’éternuer. Il éternua haut et fort. Nymphosia, faillit tomber, mais Eyaël la rattrapa dans sa patte juste au bon moment.
- je suis désoler lui dit-il confus. Mais la poudre que vos belles ailes laisse échapper me fait terriblement éternuer.
- Ce n’est pas grave, lui répondit-elle avec un grand sourire. Je n’ai pas l’habitude de voir des dragons se promener à raz du sol dans ces régions. Mais que faites- vous par ici, si je puis le demander ?
- Je me présente déjà, lui répondit Eyaël. Je suis Eyaël dragon d’or médecin et magicien à Guéfort. Et ici près de moi c’est mon ami Elanor résidant à Alasia.
- Enchanté gente dame, dit Elanor en faisant une profonde révérence.
- De même, lui répondit Nymphosia debout sur la main d’Eyaël et elle fit une salutation majestueuse.
- Nous cherchions à passer les monts brumeux, continua Eyaël. Nous avons essayer de les passer en suivant les flancs, mais en nous arrêtant la nuit sur une corniche, il y à eu un éboulement et une pierre m’a percutée l’épaule et l’aile. Alors nous nous sommes ms en quête d’un autre passage plus simple, car en ce moment je suis dans l’incapacité de voler. Nous avons suivi la rivière en pensant trouver son début et un passage aisé. Et nous voilà ici présents.
- Nous vous avons observer quand vous suiviez la rivière et vous avons vu blesser. Au début nous nous méfions de vous, mais plus nous vous observions moins vous aviez l’air dangereux. Mais par contre vous étiez mal en point. Et nous vous avons soigner pendant la nuit.
- Eyaël qui commençait à avoir mal au bras posa délicatement Nymphosia à terre et s’éloinga un peu.
- Je vous prie de ne pas avoir peur je vais me changer pour plus de confort.
Il murmura ses mots magiques et se transforma dans un nuage de petites poussières brillantes. Quand ils furent dispersés, Eyaël s’était changer en humain. Les fées le regardèrent avec de gros yeux et se mirent à sourire. Eyaël s’assit dans l’herbe à côté d’Elanor qui s’était déjà assis. Les petites fées se rapprochèrent de lui pour mieux le regarder, se mirent a dansé de joie et s’assirent a leur tour. Alors Eyaël se mit à raconter les aventures qui leur étaient arrivées auparavant. A la fin de toutes les histoires Nymphosia proposa de manger en leur compagnie. Ils acceptèrent avec joie. Alors toutes les fées assises se levèrent et prirent leur envol. Au bout de quelques instants les premières étaient déjà de retour avec des nectars et des fruits qu’ils cultivaient eux-même dans un coin replier. Après quelques minutes elles avaient monté un grandiose repas avec des fruits, des nectars et d’autres choses qu’Eyaël et Elanor n’avaient jamais vu. Ils mangèrent touts dans la joie et la bonne humeur. Après le repas, qui entre autre avait été succulent, il y eut des chants et des danses. Ils durèrent jusqu’à tard dans la nuit.
Le lendemain matin, nos deux amis se réveillèrent de bonne humeur et le sourire au visage. Les fées avaient été dormire chacune dans leur abris et maisons et Eyaël et Elanor avait dormi à nouveau sur la petite colline où ils avaient déjà dormi la nuit d’avant. Quand nos amis se réveillèrent et commencèrent à ouvrire les yeux, la première chose qu’ils virent était une fée qui était assise sur une grande pierre à les observer et à monter la garde. Dès qu’elle vit qu’ils se réveillaient, elle sauta sur ses jambes et leur fit un grand salut. Elle s’envola et alla chercher Nymphosia et d’autres fées. Au bout d’un moment ils arrivèrent tous en volant, Nymphosia en tête. Plusieurs portaient de la nourriture et des boissons. Bonjour, leur dit elle avec un grand sourire pendant que les autres déposaient la nourriture. Elle se posa sur un grand cailloux, fit une gracieuse révérence et s’assit.
- Voilà votre petit déjeuner, vous en aurez besoin pour le voyage bon appétit.
Tout en mangeant Nymphosia leur expliqua qu’ils allaient les aider à continuer la route. Quand ils eurent fini, Eyaël et Elanor refirent leur bagages et les chargèrent sur leur dos. Eyaël du opter pour l’apparence humaine car Nymphosia avait expliquer que le passage avait juste la taille pour un humain et qu’un dragon ne passerais certainement pas.
Ils arrivèrent devant le passage, il était fermer par une prote en bois solide, incrusté d’ inscriptions et de dessins. Les inscriptions apportaient protection et courage à tout être qui traversait le passage. Eyaël même entant qu’humain, remarqua que le passage n’était vraiment pas grand et qu’Elanor devrait se baisser pour le traverser.
Eyaël et Elanor dirent adieu à leurs nouveaux amis et les remercièrent mille fois. La blessure d’Eyaël avait près que guérit pendant ces deux jours grâce aux connaissances des plantes des fées. Avant que nos amis n’empruntèrent le passage, Nymphosia les arrêta. Elle leur donna un petit sifflet et leur expliqua qu’il était magique. Tout ce qu’elle leur dit était qu’il les aiderait en route. $Et ils partirent en faisant de grands signes de la main.
Le premier à pénétrer dans le passage était Eyaël. Il commença à avancer sans peine. Grâce à ses yeux de dragon il vit la hauteur du plafond et la largeur des mure. Elanor par contre qui était plus grand, ne vit pas tout de suite la hauteur du plafond et au bout de dix mètres ils se cogna la tête. Il avançait courbé, presque plier en deux. Malgré la bassesse du passage ils progressaient rapidement. Au bout d’un certain temps Eyaël vit de la lumière, la sortie était proche. Ils ne savaient pas combien de temps ils avaient marché, mais cela devait faire déjà un bon moment, car Eyaël sentait que la magie qui lui donnait l’apparence humaine commençait à s’affaiblire. Ils sortirent, le soleil brillait haut dans le ciel et la journée était déjà bien avancée. Quand leurs yeux se furent habitués à la lumière, il s’aperçurent de la vue qu’ils avaient depuis la sortie du tunnel. Ils voyaient au loin, en petit Elvénhème et à leur pieds une plaine couverte d’une superbe forêt verdoyante.
- Voilà la forêt d’Ardent et la-bas Elvénhème, dit alors Elanor. Nous allons devoir traverser la forêt et rejoindre la ville. Cela ne devrait pas prendre trop de temps et ce ne devrait être trop compliqué.
Oui, lui répondit Eyaël. En quelques heures nous devrions y arriver. Il serrait temps car on nous attend. Nous voyageons déjà depuis quatres jours et cela fait déjà longtemps que j’ai fais mon rêve.
Mettons nous en route alors et ne perdons pas de temps qui nous est précieux dit d’une voix entraînante Elanor.
Eyaël ne pouvant plus tenir la magie de sa transformation, enleva les sacoches, les posa à terre, s’éloigna et se métamorphosa en dragon. Ce qui lui fit un grand bien. Il commençait à avoir mal partout à force de se courber. Il marcha quelques pas, car il n’y avait pas beaucoup de place pour circuler et surtout entant que dragon. Elanor s’était assis sur le bout du rebord et regardait au loin. Il sortit un morceau de pain et d’autres choses à manger. Il en proposa à Eyaël, qui n’en voulait pas. Alors, il mangea un peu et rangea à nouveau le tout. Après s’être reposer pendant quelques instants, ils repartirent en direction d’Elvénhème. Ils survolèrent la forêt d’ardent qui était plus verte que jamais en cette fin de printemps. Les arbres étaient verts et touffus. On pouvait deviner les sentiers qui traversaient la forêt et même parfois on pouvait voir les marchands passer. Après avoir volé une heure, ils arrivèrent à la limite de la forêt et à l’entrée d’Elvénhème il trouvèrent une petit place pour atterrire. Dès qu’Eyaël eut posé pied, Elanor sauta de son dos et fit quelques pas. Ensuit, il enleva les bagages et les sacoches du dos d’Eyaël qui se transforma par la suite en humain.